Aujourd’hui, nous avons interviewé un globe trotteur aguerri, un aventurier qui a exploré de nombreux pays et qui se lance dans un tout nouveau projet, l’influenceur Alex Vizeo ! Son parcours atypique et passionnant vaut bien un article ! N’en disons pas plus, voici le portrait d’un de nos voyageurs préférés …

Bonjour Alex ! On ne te présente plus dans la communauté des voyageurs mais pour les nouveaux, peux-tu nous dire qui tu es ?
Moi c’est Alex Vizeo, et je me lève chaque matin avec le sourire pour aider les gens à avoir la vie dont ils rêvent et le métier qui leur correspond vraiment. C’est pour ça qu’après 7 ans en tant qu’influenceur voyage, j’ai voulu mettre mon savoir et mon expérience au service des entrepreneurs et des freelances en devenant expert et conférencier en personal branding et stratégie de création de contenu. Aujourd’hui ma mission c’est de les aider à vivre du métier ou de l’activité de leur rêve. Je leur transmets toutes les techniques et stratégies digitales pour qu’ils offrent à leur business la visibilité et le succès qu’ils méritent.
Je suis quelqu’un qui adore les discussions très sérieuses et philosophiques mais au fond j’avoue que je suis resté un ado qui veut se marrer chaque jour.
C’était quand ton premier voyage ?
Mon premier voyage, c’était en 2006, quand j’avais 21 ans. Je suis parti avec mon sac-à-dos en Thaïlande, un peu le classico-classique. Je suis parti trois semaines et je me suis dit « wouah » car le monde peut être vraiment fou, différent et ça m’en a mis pleins les yeux. C’est à partir de là que j’ai divisé en deux mes 5 semaines de congé payés. Je partais deux fois dans l’année deux semaines et demie avec mon sac-à-dos !

Tu as travaillé à la SNCF et tu as bien évolué ! Pourquoi tout plaquer ?
C’est vrai que j’ai eu la chance à 25 ans d’être cadre, d’être très bien payé, alors que je n’ai pas vraiment fait d’études puisque je n’ai qu’un petit bac+3. Mais justement, je suis allé très vite au bout du modèle qu’on m’avait promis. Je pensais plutôt l’atteindre à 35 ans. Sauf qu’après 4 ans de travail, c’était déjà la situation de “j’ai un bon job, un bon appart, un bon salaire, à Paris, tout va bien et tu vas être heureux”.
Je suis arrivé au bout et ça ne m’a pas rendu heureux. Au contraire, je me sentais plus vide que quand j’avais 400€ par mois pour vivre lorsque j’étais en Erasmus en Espagne. C’est là où je me suis posé des questions. Cette envie de faire le tour du monde que j’avais eu dès mes premiers voyages, c’était le moment de l’écouter et de m’écouter moi pour voir si une autre vie était possible. Je voulais savoir à quoi ressemblait la vie quand on n’écoute pas un modèle qu’on t’a imposé ou suggéré, mais plutôt que tu suis une voie qui te correspond vraiment.
J’ai eu le déclic à ce moment-là, quand je suis arrivé au bout du chemin que l’on m’avait proposé, ça n’était tout simplement plus pour moi.
Comment tu t’es senti après avoir démissionné ?
Franchement quand j’ai démissionné, c’était comme si j’avais un poids immense qui s’enlevait de mes épaules et comme si, tout à coup, je revivais les choses avec du goût. Tout était plus intense ! C’est comme si j’avais été en léthargie depuis quelques années, en mode robot, et que je redevenais humain, comme dans l’enfance quand tu découvres un peu tout. Et c’est assez fou aussi de se dire “Putain demain je fais ce que je veux, je n’ai pas de choses imposées”.
C’était déroutant et fou à la fois, comme si tout à coup, tout était possible !
Tu nous raconte ton tour du monde ?
J’ai effectivement fait un tour du monde seul pendant un an. J’ai rencontré pleins de personnes sur la route et j’ai été en Birmanie, Thaïlande, Laos, Chine, Mongolie, Bali, Papouasie, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande. Puis ensuite, très rapidement, Argentine, Brésil, Chili, Pérou et Colombie.
Qu’est ce que ça t’a apporté ?
Une vision du monde où je commençais à comprendre que tout n’était pas une succession de problèmes à gérer mais une succession d’opportunités qu’il ne tenait qu’à moi de saisir.
Ça m’a aussi apporté une autre vision sur l’humain. Je pensais que l’homme était fondamentalement mauvais et qu’il y avait des gens biens. Le voyage m’a permis de comprendre que c’était l’inverse, que l’homme était fondamentalement bon et que c’était la société et la concentration d’hommes qui le rendait mauvais.
Qu’est ce qui fait la richesse d’une destination selon toi ?
Pour moi, ce qui fait la richesse d’une destination c’est qu’elle soit unique. Que ce soit dans la gastronomie, la culture, les traditions, l’écosystème ou même dans la façon d’aborder le tourisme, peu importe.
Pour moi c’est ça, en fait : aller quelque part où vraiment il y a un positionnement, une vie ou une culture particulière. C’est ce qui rend aussi les choses inoubliables et qui fait que cette destination ne sera pas confondue avec une autre. Elle se démarque par ce qu’elle a d’unique et de spécifique.
“Je veux que ma vie soit un roman d’aventures dont je suis chaque jour le héros”.
Alex Vizeo
Tu es devenu influenceur dans le voyage, comment ça a commencé ?
Je suis parti en Jordanie faire un trek à cheval dans le désert du Wadi Rum sur des purs sang arabes, c’était incroyable ! Je partageais ma vie avec une personne à cette époque et c’était son grand rêve, on a donc fait ça ensemble !
Ma première mission ou mon premier voyage rémunéré, c’était dans la petite ville de Brives La Gaillarde en France en 2013-2014. Quand on a peu de budget, il faut se casser la tête pour trouver des nouvelles façons de communiquer et les influences marketing commençaient à peine à naître. Du coup c’est Stéphane, le directeur de l’office de tourisme de cette ville à l’époque, qui m’a fait confiance !
C’est à partir de ce moment-là que j’ai enfin compris. Je pouvais créer du contenu à ma façon, comme j’avais l’habitude de le faire et être rémunéré pour ça. Ça à tout changé, et depuis ça ne s’est jamais arrêté.

Au cours de tes voyages, quels sont les événements qui t’ont le plus marqué ?
C’est vrai que j’ai vécu pleins de moments, mais je pense que ceux qui me marquent le plus, ce sont ceux où j’ai vu des gens faire de grandes choses, voire des tâches très difficiles. Souvent ce sont des personnes qui ont des vies difficiles, des jobs difficiles et qui le font avec le sourire et avec beaucoup d’humilité.
Ça me rappelle vraiment la chance que j’ai d’être né là où je suis né, d’avoir eu les opportunités que j’ai eu et à chaque fois ça me met une grande claque. Ça forge le respect et l’admiration pour moi car l’humilité est une des valeurs que je chérie. Je ne l’ai pas forcément naturellement mais c’est ce que j’admire profondément. Je m’incline devant ça.
As-tu d’autres anecdotes que tu veux partager avec nous ?
Il faut se dire que le monde est petit et qu’il faut être bon avec tout le monde car tu ne sais jamais quand tu vas revoir quelqu’un et ce qu’il peut t’apporter dans la vie. Il faut le faire avec gentillesse et pleins de belles ondes.
Par exemple, j’ai rencontré une jeune femme, une jeune voyageuse Française, dans la petite Oasis de Huacachina au Pérou lors de mon tour du monde il y a 10 ans. Ce midi, j’ai déjeuné avec elle. Elle est dans le même secteur que moi, le Brand Strategy et la communication. Elle vient de se lancer en freelance et m’a donné pleins de conseils lors de nos échanges sur le sujet. Je trouve ça formidable de se dire que le monde est petit, qu’une boule d’énergie envoyée quelque part peut te revenir 10 ans plus tard pour, peut-être, devenir une pote qui va t’aider et te donner des conseils.
Je trouve ça incroyable ! Le monde est un grand terrain de jeu quand on sait le respecter et quand on sait lui envoyer de belles choses.
Tu as eu un “métier de rêve” et tu as été récompensé de nombreuses fois ! Qu’est ce que tu ressens face à cette reconnaissance ?
C’est vrai que ça fait toujours plaisir, que ça flatte l’égo et que ça te fait penser que tu fais partie des meilleurs, mais ça n’est pas forcément le “meilleur” car les récompenses, c’est aussi “tu es au bon endroit, au bon moment”.
La récompense, c’est de te dire que tu fais partie des gens qui apportent le plus dans un secteur ou dans un métier. Encore une fois, c’est très subjectif. Pour moi, ce qui ne ment pas ce sont les chiffres et les statistiques, que ce soit un nombre de vues, un chiffre d’affaires, un nombre de votes … Il y a des choses qui ne mentent pas et c’est le cas des chiffres qui sont implacables.
Une récompense peut l’être à un moment, c’est toujours flatteur, mais je pense qu’il faut garder la tête froide par rapport à ça.
Ta carrière d’influenceur est achevée mais rassure-nous tu vas continuer à voyager ?
Et bien oui, je viens de terminer 3 mois en Amérique Latine, dont 2 mois et demi en Equateur et deux semaines et demie au Costa Rica. Je viens d’arriver à Bali et je pense rester pour une durée d’au moins six mois donc les prochaines destinations seront surement autour, en Indonésie.
Tu as décidé de te lancer dans le personal branding, pourquoi ?
Quand j’étais dans ma réflexion pour changer de voie, quand je me demandais ce que j’aimais profondément dans mon job d’influenceur voyage, je me suis aperçu que j’aimais aider les gens à réaliser leurs rêves ! Le voyage était mon outil pour leur permettre de faire un premier pas vers une autre vie.
Quand on voyage, on s’aperçoit que l’on est capable de beaucoup plus de choses que l’on ne s’imaginait, notamment quand on sort de sa zone de confort et que l’on grandit et évolue. Et quand on revient de ces voyages, on a envie d’une autre vie et on est parfois en décalage, sans les moyens ou les outils. Donc je me suis dit que se lancer à son compte était une solution.
Alors une question m’est venue : “Comment puis-je aider ceux qui se lancent à pérenniser cela et y arriver ?” Il fallait que je leur apprenne à “se raconter”, fédérer une communauté, apprendre à créer du contenu impactant qui attire les bonnes personnes.
Comme chaque personne qui se lance, le problème est de ne pas manquer de clients. Je me suis dit qu’aider les gens à assouvir leurs rêves, à avoir la vie qu’ils souhaitent avec l’outil que j’ai et que je sais transmettre, de part mon expérience de 10 ans, était ce que je souhaitais.
Cet outil est le personal branding et la stratégie de création de contenu. Ça m’a donc paru évident après quelques semaines de réflexion.
Maintenant Alex, tu es digital nomade, dis-nous en plus !
Un digital nomade est une personne capable de travailler et de produire son travail de n’importe où dans le monde, à partir du moment où il a une connexion internet et un ordinateur ou un téléphone. Pour ma part, je l’ai toujours fait et je continue à le faire, même en étant entrepreneur avec une équipe de 7 personnes avec moi.
Depuis que j’ai quitté mon job chez Voyageurs SNCF, j’ai toujours construit ma vie autour de ma valeur principale qui est la liberté. J’ai refusé pas mal de jobs dans lesquels on me proposait d’être CEO ou directeur de boîte parce que ça m’obligeait à m’ancrer. Je préfère gagner moins d’argent mais avoir une vie qui me correspond plus.
Être digital nomade c’est pouvoir travailler d’où je veux et vivre où je veux, quand je veux !

Alex Vizeo a une vie bien remplie, des anecdotes passionnantes et un caractère bien affirmé ! Vous pouvez retrouver toutes ses aventures et son quotidien sur Youtube, Instagram, TikTok, LinkedIn, Facebook et Twitter. Mais ce n’est pas tout ! Alex a créé deux super podcasts, un podcast entrepreneur et un podcast voyage, à écouter sans modération !
Et pour ceux qui veulent en savoir plus sur “comment se raconter”, “comment raconter son business” et créer du contenu impactant, allez faire un tour sur Vizeo Academy ! Vous trouverez pleins de ressources gratuites qui vous aideront ! Décidément, Alex Vizeo est sur tous les fronts !
Merci pour cette interview et pour toutes ces belles expériences partagées avec nous.